jeudi 14 mai 2009




Mais pourquoi
les maisons connaissent-elles un tel succès ?

Depuis une année maintenant, je travaille avec passion mes drôles de maisons. Elles évoluent, guidées par mon rythme cardiaque et ma palette de couleurs. Elles se personnifient aussi au fil de ma "besogne" plastique et créative...

Quand on sait que, pour l'anecdote, les 1ères ruelles résultent d'un "mystérieux" accident et pourtant si peu anodin...

A l'écoute de certaines gens : ces maisons, finalement, sont peut-être dans l'air du temps.


Depuis les années 2000, les milieux artistiques se pâment devant ces artistes issus du mouvement "URBAN ART" ou "l'Art urbain" : paysages de la ville (New-York by nigth, ses buildings gigantesques, ses néons ultra-lumineux, son architecture fambloyante et métallique...) Multiples artistes se fondent dans cette mode.


Leurs oeuvres sur toiles sont immenses. La technique semble hyper-méga bien maîtrisée (pinceau / bombe). On nous en met plein les yeux et on recule de plusieurs mètres pour admirer et se pâmer (donc !) devant le mur...
Alors, on voudrait comparer ma "rue à la maison aux p'tits pois" avec l'URBAN ART ??? Okay !!!


No souci...

Mais on remet les pendules à l'heure.

Mes tableaux, plutôt petit format, se veulent être au + près des spectateurs. S'en approcher au millimètre près pour en déguster voire toucher les petites notes encollées et ludiques.
Pas du tape à l'oeil ici mais du tape à l'émotion.
Bien souvent, devant une série de petites baraques, on fait référence à quelques connaissances perso et palpables. Voyage à Honfleur (référence aux maisons "branquebalantes" du vieux port), visite à Venise (les facades irisées au bord de l'eau)....


L'impression d'être touché , quelque part dans son parcours individuel et c'est peut-être ce sentiment qui me préoccupe le +.

J'ai toujours revendiqué mon univers pictural comme un Art populaire (my Popular Art).

Sa légèreté prédominante attache le spectateur à son propre trouble, futilement.
Et je crois, par-dessus tout, que c'est peut-être l'intérêt majeur de ce succès : pas de violence, pas du "trop grand trop dur trop fort" mais un attachement à la personne, tout simplement, bien sincèrement...

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