jeudi 10 juin 2010

Commande d'une petite rue angevine
Passez commande, mesdames et messieurs !
Parce que cette famille, doux dingues de leur jolie maison, style années 30, et de leur longue rue, fait appel à mon imagination pour créer une peinture.
Une toile qui aurait déjà sa place, là, sur ce vide mural vacant.
Mise en scène citadine où doivent apparaître leur demeure actuelle puis l'ancienne, quelques mètres plus bas.
Nous sommes rue d'Antioche.
Visite guidée, prises de vue, car pour la 1ère fois, je note à quel point la maison leur est chérie. L'envie de palper, humer, ressentir l'atmosphère règnante. Je note les couleurs ambiantes, j'écoute, haut les oreilles, les volontés de chacun des membres de la smala.
Donc, je prends la façade en cliché avec l'espoir, O divin, de la perpétuer sur la toile.
Bien.
Et voilà la pression psychique qui m'envahit!
Faut bien faire, pas de doute.
Faut pas la décevoir, la petite famille !
la réalité

la peinture


La pression environnante est très vite retombée dans mes chaussettes. Je n'avais pas le droit de m'auto-châtier et du coup, de m'inhiber dans cette commande. Je suis rester moi-même. Avec mes couleurs, ma vision de mon monde, mes envies pressantes, mon défouloir arrogant, ma faim insatiable de travailler encore et encore......

la livraison à domicile et déjà les petites doigts se pointent.




Les commentaires vont bon train, en reconnaissant ici et là, les 3 poissons bretons, Chloé, Marius et Gabin.


Pôpa fait les essais sur le mur...dorénavant rassasié de ce tableau.












Et d'avis général, pôpa peut s'avouer heureux de son nouveau rôle de "porteur de tableau" ! jusqu'à pas d'heure!



Mission accomplie pour moi.
Un nouveau bonheur bien frais dans ma tête qui a soulagé mes doutes occasionnels....





La petite rue d'Antioche trône maintenant dans le salon pourpre de la maison du 44.
Merci encore, mes p'tits bretons !

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