lundi 12 octobre 2009

Aujourd'hui, je tarabiscote n'importe quoi
et je travaille en chaussettes...
Ce matin, j'ai ressorti du placard mes grosses chaussettes d'hiver et mes gros pinceaux déco.
Les 1ères parce que mes orteils ont besoin de chaleur réconfortante,
les seconds parce que j'ai mis mes mitaines au bout des doigts et pas facile de bosser dans ces conditions!
Trêve de plaisanteries!
Ce lundi, j'ai plutôt envie de produire de la matière avec mon brou de noix et mon encre et ma peinture. Je suis fâchée après mes pastels :
soit parce que je n'ai pas envie de me salir les ongles (enfin, pas tout de suite)
soit je suis éreintée du week-end et je débute le travail en douceur (pas du "rentre-dedans" maintenant),
soit je suis manifestement une artiste qui n'aime pas persister dans une monotonie ambiante...

Alors, j'exécute mes esquisses à même la toile, j'attends le sèchage tout en réfléchissant au bon enchaînement des évènements. Ces derniers tarabiscotent ma transe comateuse avant l'attaque inopinée et soudaine des pastels....
Quel programme, mes amis!


un chat dégoulinant...


des poulettes sur les toits


des souris sur les toits


Sur mes précédentes toiles, voici un nouveau volatile sans ascendance reconnue : tristesse notoire dans son regard. Il me fais penser à une cigogne qui aurait fait une bêtise...



Voici une maison qui fait peur. En fait, elle est apparue en 12 secondes sous l'effet d'une rare violence : j'avais dessiné un arbre que je ne supportais plus (une allure de ballon de foot-ball navrant dans mon univers). Alors, 3 coups de pinceau et voilà une maison qui hurle! Il faut la terminer mais je laisse reposer l'état des choses...


1 commentaire:

EMMANUELLE&famille a dit…

mais non ...!!!! La cigogne ne retrouve pas sa cheminée... il lui manque juste son GPS !!!!